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  • Ce blog reprend et archives les articles parus sur notre site web: http://www.pb-veille-consulting.com Ces articles sont issus d'une veille sur le domaine du vin (en particulier, vin et sulfites) et la "chimie verte".
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23 avril 2012

Projet Eurobioref, qui regroupe 28 partenaires européens

Publié le lundi 09 avril 2012

Franck Dumeignil, chimiste à Lille1, coordonne le projet Eurobioref, qui regroupe 28 partenaires européens.

Un jour, il n'y aura plus de pétrole. À l'université des sciences et technologies de Lille, Franck Dumeignil dirige un projet réunissant 28 partenaires européens. Son objectif : créer une « bioraffinerie ».

CHARLES MONTMASSON > france.monde@nordeclair.fr

Du plastique aux cosmétiques, des solvants aux détergents, la chimie est omniprésente dans notre vie quotidienne. « 95 % des produits manufacturés ont connu une étape chimique », souligne Franck Dumeignil, de l'université de Lille 1. La chimie, cela veut dire des molécules, qui sont extraites pour beaucoup de matières fossiles, comme le pétrole, le charbon et le gaz naturel. Ce qui pose deux problèmes : la pollution et l'épuisement des ressources. Comment vivra-t-on dans un monde sans pétrole ?

Depuis des années, Franck Dumeignil cherche la réponse dans les plantes. Sous le terme « biomasse », on désigne souvent la capacité des végétaux à stocker, dans leur structure cellulaire, des molécules potentiellement riches en application énergétique et chimique. Notamment celles de cellulose. D'où provient l'énergie nécessaire aux plantes pour les constituer ? Du soleil, répond Franck Dumeignil. « Chaque année, rappelle-t-il, la Terre absorbe une quantité d'énergie solaire phénoménale », l'équivalent de 60 milliards de fois l'énergie dégagée par la bombe atomique d'Hiroshima.

Rotation des cultures

Tout l'enjeu du projet Eurobioref, c'est d'extraire cette biomasse. Un réseau de 28 partenaires répartis dans toute l'Europe travaille aux différentes étapes du projet, sur lequel veille Franck Dumeignil. Budget total : 38,1 millions d'euros, dont 23,5 millions financés par l'Union européenne.

Une somme qui se justifie par les espoirs placés dans le projet : il suffirait de récupérer une fraction minime de l'énergie transmise aux plantes par le soleil pour satisfaire une grande partie de nos besoins. Les possibilités sont vertigineuses, mais il y a des limites. Pour créer de la biomasse, il faut des cultures. Or les surfaces cultivables ne sont pas illimitées. Chaque fraction de la production agricole qui n'est pas consommée dans l'alimentation participe à une montée des prix des matières premières alimentaires. Ce qui a des conséquences désastreuses pour l'alimentation de populations entières.

Pour y faire face, Eurobioref promeut « la rotation des cultures, entre cultures alimentaires et non alimentaires ». En enrichissant le sol, cette alternance augmente le rendement des productions destinées à l'alimentation. Autre piste : recourir à des plantes hivernales, à des moments de l'année où les sols ne sont pas utilisés.

Et si tout se passe bien, les premiers débouchés pourraient voir le jour ces prochaines années. Comme des biocarburants pour l'aviation.

Voir: http://www.nordeclair.fr/France-Monde/France/2012/04/09/le-chimiste-qui-cultive-en-europe-des-mo.shtml

Patrick Barbieri
PB VEILLE CONSULTING
L'information au service de l'entreprise

http://www.pb-veille-consulting.com

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