Agence QMI

Jean-Philippe Morin

24/03/2012

© Shutterstock

SOREL – Le chimiste et professeur au Cégep de Sorel-Tracy, Normand Dallaire a mis trois ans pour réaliser son rêve. Il a lancé mercredi, en collaboration avec le Cégep et l'Ordre des chimistes du Québec (OCQ), le guide Matières dangereuses résiduelles au Québec. Une première à l'échelle nationale.

Ce travail de longue haleine a demandé beaucoup d'énergie à M. Dallaire, puisque la cueillette d'informations n'a pas été facile. Aucun ouvrage n'existait auparavant pour informer les travailleurs quant à la dangerosité de certaines matières au Québec.

Les gens devaient fouiller un peu partout pour s'informer. Il a donc dû puiser des données au ministère de l'Environnement et dans différents centres de transfert technologique pour regrouper ses informations.

«Ce guide servira de référence au Québec pour tous les intervenants du milieu, et en plus, il servira au système d'éducation pour les étudiants», a mentionné fièrement le président et chef de la direction de l'OCQ, Marcel Boivin.

«C'est avec ce livre qu'on en saura plus et qu'on pourra se protéger. Le but premier de l'OCQ est la protection du public. On vient de voir naître un ouvrage de référence», a indiqué pour sa part le président du conseil d'administration de l'OCQ, Guy Collin.

Le principe du livre tourne beaucoup autour des 3RV-E, soit réduction à la source, réemploi, recyclage, valorisation puis élimination des déchets.

L'approche retenue se penche sur l'écologie industrielle et souhaite engager une réflexion constructive autour de la chimie verte qui propose un meilleur équilibre entre la société, l'environnement et la rentabilité.

Le livre pourra aussi être bonifié au fur et à mesure que la technologie et les déchets évoluent.

«Parce que dans ce domaine, ça change vite et ça évolue, a indiqué M. Dallaire, visiblement fébrile. Ce livre aidera les travailleurs qui manipulent ces produits dangereux de bien faire attention.»

Toutefois, M. Dallaire assure que «Monsieur et Madame Tout le monde» pourront être servis à souhait dans son deuxième projet.

«J'aimerais bien donner aux gens un outil qui permettrait d'identifier les matières dangereuses résidentielles. On manipule tous des produits chimiques à la maison, comme de l'eau de Javel, mais on ignore parfois leurs méfaits et les conséquences qu'une mauvaise utilisation peut engendrer. C'est un de mes buts d'en arriver là», a-t-il conclu.

Voir: http://fr.canoe.ca/infos/environnement/archives/2012/03/20120324-152939.html

Patrick Barbieri
PB VEILLE CONSULTING
L'information au service de l'entreprise

http://www.pb-veille-consulting.com

Les matières dangereuses expliquées

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